Dernièrement, je lisais un article dans la revue Gestion (https://www.revuegestion.ca/avez-vous-les-qualitaes-dun-bon-gestionnaire-daequipe) qui abordait les qualités d’un bon gestionnaire d’équipe. Ça m’a fait réaliser qu’elles s’appliquent tous au travail d’un officier en sécurité incendie mais avec certains ajustements mineurs.
Voici donc, en résumé, le secret de l’officier-avec-qui-on-veut-VRAIMENT-travailler :
- Il établit des attentes claires envers les membres de son équipe : que ce soit dans les objectifs du service, dans la distribution des tâches à accomplir dans la journée, dans le déroulement des activités de formation et surtout, dans les comportements à adopter lors d’une intervention, chacun connaît son rôle et sait ce qu’il doit faire.
- Il traite tout le monde sur le même pied, c’est-à-dire qu’il n’a pas de chouchous au sein de son équipe de travail ou dans son service. Les tensions créées par le favoritisme au sein des équipes de pompiers minent le climat de travail et causent la démobilisation des troupes.
- Il sait communiquer efficacement… en tout temps! Plutôt que de limiter son leadership à ses agissements, il doit dorénavant se faire la voix de son équipe… en écoutant les membres de son équipe mais surtout, en communiquant l’information qui émane de la direction à ses employés tout en se faisant la voix de ses subordonnés auprès de ses supérieurs hiérarchiques.
- Il est constant dans ses agissements. Il réagit de la même façon dans les mêmes circonstances… évitant ainsi de créer de l’incertitude… voire de la crainte… en sautant des coches avec ses pompiers selon ses états d’âme.
L’officier-avec-qui-on-ne-veut-vraiment-pas-travailler est facile à identifier dans votre caserne : c’est celui qui enregistre le taux d’absentéisme le plus élevé au sein de votre service, celui qu’on fuit en changeant d’équipe et/ou en filtrant les appels (pour les pompiers à temps partiel) et surtout, c’est celui qui fera l’objet des discussions à voix basse ou des railleries …surtout lorsqu’il ne sera pas là!
Voilà… les critères d’un bon officier sont clairs. À vous de choisir votre camp à partir de maintenant!
Par Patrick Lalonde, CRHA